“Irvillac, un nom qui lui convient,
qui claque comme un drapeau dans le vent,
fort pour un village haut perché”.
Léontine Drapier-Cadec
“Comme il faisait beau temps, Chroniques villageoises du début du siècle ” Éditions de la Cité (1972).
Irvillac est une commune rurale de 1406 habitants. La densité de la population est de 46 habitants/km² pour une superficie de 29,60 Km².
UNE HISTOIRE, UN PATRIMOINE
La commune recèle plusieurs traces de la préhistoire, la plus célèbre étant la torsade d’or de l’Age du bronze découverte en 1925 (elle a intégré le musée départemental breton, à Quimper).
Par ailleurs, divers endroits d’Irvillac ont été marqués par l’époque gallo-romaine : c’est ainsi que une « voie romaine », reliant l’actuel village de Kerilien, en Plouneventer, pour rejoindre Quimper, traversait Irvillac dans sa grande largeur.
Le premier nom, « Irvilac », apparaît au douzième siècle. Avant cette date, la paroisse s’appelait « Ploe Ermeliac » : cette « paroisse primitive », fondée vers le sixième ou septième siècle, comportait un vaste territoire puisqu’elle englobait les actuelles communes de Logonna-Daoulas, Saint-Eloy et une large partie de Daoulas.
A la fin du dix-huitième siècle, Irvillac devient le chef-lieu d’un canton regroupant Logonna-Daoulas, Saint-Eloy, Dirinon et Saint-Urbain.
Jusqu’au milieu du dix-neuvième siècle, la grande route reliant Landerneau à Quimper traversait le bourg d’Irvillac. Elle fût déclassée en 1843 au profit d’un passage par Daoulas. Entre 1865 et 1867, la commune est le théâtre du gros chantier lié à la création, sur toute sa longueur, de la voie de chemin de fer ; un magnifique viaduc est construit sur la vallée de la Mignonne, en partie sur la commune.
Le 16 août 1944, un dur combat a lieu à la sortie du bourg, sur la route du Trehou : des résistants veulent bloquer un convoi allemand revenant de Brasparts ; ce combat entraîne la mort de 18 résistants.
Irvillac possède, outre son église Saint-Pierre, trois chapelles et dix-neuf croix ou calvaires, un très beau manoir, ainsi que plusieurs fontaines « sacrées » : plusieurs de ces monuments, principalement construits au 17è siècle, sont remarquables. Leur construction est liée à une phase de prospérité dans la région, consécutive à la confection et au commerce des toiles : notons que Irvillac possédait une spécificité, la confection de berlinge (étoffe destinée à l’habillement) par des paysans et sa vente par des « paysans marchands de berlinge », au nombre de dix en 1799.
Une communauté importante de descendants de concitoyens, émigrés au
17ème siècle existe au Québec, au Canada et aux Etats-Unis, des échanges réciproques réguliers permettent d’entretenir les liens.
IRVILLAC AUJOURD’HUI
Le bourg qui a gardé un coeur historique a su se développer et rester attractif grâce à sa boulangerie-pâtisserie-alimentation, son restaurant, ses cafés, son salon de coiffure, son agence postale et surtout son école communale « Léontine Drapier-Cadec » accueillant aujourd’hui plus de 200 élèves. Celle-ci doit son nom à la femme de lettres bien connue, née dans la commune en 1895.
L’école joliment arborée reste un lieu d’apprentissage mais également un lieu de vie et de rencontre.
Dans le restaurant scolaire communal sont préparés chaque jour, 135 repas à base de produits frais.
La garderie associative, les « P’tits Loups », est une alliée précieuse pour assurer la garde bienveillante de nos jeunes habitants avant ou après la classe.
Le tissu associatif de la commune permet, à tous, de pratiquer son art et ses passions (football, tennis, peinture, dessin, danse, musique). La bibliothèque communale apporte un large choix d’ouvrages.
La salle des fêtes « Kerlevenez » accueille des spectacles (théâtre, cabaret, concerts…) ainsi que des fêtes de familles.
UNE EMPREINTE AGRICOLE FORTE
On ne peut présenter Irvillac sans parler de son agriculture.
Les agriculteurs ont toujours été des éléments moteurs en ce qui concerne la production de plants certifiés de pomme de terre et d’échalote (80 % de la production française de plants d’échalotes certifiées sont produites sur notre territoire). Les élevages bovins ou porcins créent toujours de nombreux emplois.
UNE SITUATION GÉOGRAPHIQUE IDÉALE
La commune est ceinturée au Nord par la rivière La Mignonne et au Sud par Le Camfrout, au centre : le Lohan.
La présence de nombreux salmonidés témoigne de la bonne qualité des eaux.
Au fils des chemins, sur les hauteurs des vallons, la beauté des paysages est souvent à couper le souffle.
Idéalement située entre le fond de la rade de Brest et les portes des Monts d’Arrée, le Nord et le Sud du département, Irvillac a les atouts de la ruralité, sans les contraintes dues aux problèmes d’accessibilité.
La voie express RN 165 qui relie Brest et Quimper est à 5 mn du Bourg et Landerneau à 10-15mn.